Pourquoi la naturopathie est efficace contre le SPM?

Le SPM, ou syndrome prémenstruel touchera au minimum 4 femmes sur 10 à un moment ou un autre de leur vie, avec des retentissements sur leur vie sociale, professionnelle et familiale. Sachez-le, il existe des moyens naturels pour vous soulager.

Qu’est-ce que le SPM ?

Le Syndrome prémenstruel est un ensemble de troubles purement fonctionnels (plus de 150 symptômes répertoriés !), qui reviennent à chaque cycle menstruel. Quelques jours avant les règles seulement, ou pour certaines dès l’ovulation et jusqu’à la fin des règles. Il peut s’agir de manifestations physiques : fatigue, douleurs, rétention d’eau, malaises gastriques, acné… Ou psychiques : sautes d’humeur, anxiété, manque de concentration…


Le Docteur Guy Abraham a proposé une classification en 4 types de SPM en fonction des troubles. Ils peuvent bien sûr se cumuler.

  • SPM de type A comme Anxiété : prédominance d’irritabilité, de troubles de l’humeur
  • SPM de type H comme Hydratation : prédominance de gonflement, de rétention d’eau
  • SPM de type C comme Craving : prédominance de fringales, envie d’aliments sucrés avec malaises, faiblesses
  • SPM de type D comme Dépression : prédominance de tristesse, d’envie de pleurer, de confusion ou dans le pire des cas, d’idées suicidaires.

Le SPM peut apparaître et évoluer à différents moments de la vie :

  • Suite à un déséquilibre hormonal comme c’est le cas lors de la puberté et de la préménopause, lors d’un changement de contraception.
  • En lien avec un évènement gynécologique : fausse couche, grossesse extra-utérine, accouchement, dépression du post-partum, chirurgie…
  • Il peut également être déclenché ou renforcé par d’autres circonstances de la vie : choc affectif, accident, deuil


Est-ce que je souffre de SPM ? Je fais le test :

Est-ce que vous reconnaissez certains de ces troubles ? Pour combien d’entre eux pouvez-vous dire qu’ils apparaissent plus de 6 fois par an ? Jusqu’à une fois par cycle ?

Troubles physiques

Troubles psychiques

Au-delà du nombre de croix, c’est l’ampleur des troubles qui est importante.

Aucun examen biologique ou hormonal n’est réellement probant pour caractériser le SPM. Le critère discriminant est le caractère cyclique des symptômes : il doit exister au moins une semaine libre de tout symptôme au cours du cycle menstruel. L’idéal sera d’effectuer un relevé de symptômes pendant au moins 3 cycles. De nombreuses applications sont disponibles sur mobile. Si vous préférez utiliser un relevé papier, n’hésitez pas à m’en faire la demande en commentaire.


Que propose la médecine allopathique ?

Traitements symptomatiques

Selon les troubles, la femme en souffrance se verra conseiller des anti-inflammatoires comme l’ibuprofène, ou des antalgiques beaucoup plus forts associant des opiacés à du Paracétamol, des antispasmodiques comme le Spasfon, des antihémorragiques pour les règles trop abondantes, des diurétiques pour les œdèmes…

On parle ici de symptômes qui peuvent être invalidants, et s’étendre sur plusieurs jours ou plusieurs semaines à chaque cycle, représentant au final d’énormes quantités de substances actives ingérées, non sans effet secondaire. L’organisme va s’accoutumer, entraînant une augmentation progressive des doses. Dans 40% des cas, il s’agira d’automédication car la femme ne consultera pas, considérant ses troubles comme naturels.

Traitements hormonaux

Le plus souvent en fait, et ce parfois dès la puberté, la réponse sera la prescription d’un contraceptif hormonal : progestatifs ou œstroprogestatifs par voie orale ou stérilets hormonaux.

Le mode de contraception est un choix personnel qu’il faut respecter et la contraception hormonale peut être une réponse tout à fait adaptée à un moment de la vie. J’ai moi même pris la pilule pendant de nombreuses années. Mais l’objectif premier d’un contraceptif est d’empêcher une grossesse non désirée, pas d’atténuer les maux de ventre, ou de supprimer l’acné !

Et surtout, la femme se doit d’être complètement informée. Si les antécédents personnels sont généralement bien pris en compte pour le choix du contraceptif (tabagisme, hypertension, hypercholestérolémie, phlébite, interactions médicamenteuses), toutes les options ne sont pas forcément présentées et la patiente n’est pas toujours en mesure de faire un choix éclairé :

Le mode de fonctionnement du traitement n’est pas toujours clairement expliqué : non, la pilule ne « régule » pas le cycle, elle le bloque.

Les effets secondaires tels que les saignements, les nausées, les œdèmes, la baisse de libido, les troubles de l’humeur pouvant aller jusqu’à la dépression ne sont pas toujours mentionnés.

La mise en place des cycles menstruels pour une jeune fille demande du temps. Jusqu’à 1 ou 2 ans. Utiliser la pilule pour limiter la gêne dès les premiers cycles revient en fait à repousser le moment où il faudra que les hormones se régulent : est-ce vraiment plus facile d’apprendre à gérer ses douleurs ou son acné à 30 ou 35 ans, lorsque l’on veut tomber enceinte ? Ou de découvrir à ce moment-là que l’on souffre d’endométriose ou du syndrome des ovaires poly kystiques ?

Enfin, on ne le répétera jamais assez : avoir mal au ventre, au dos, aux seins, avoir la diarrhée, être constipée, avoir des céphalées chaque mois lors de ses règles n’est pas normal. La douleur est une alerte qu’utilise notre corps pour signaler un problème, un déséquilibre. La faire taire avec des antalgiques ou des hormones ne supprimera pas la cause du déséquilibre. Le corps devra seulement trouver un autre moyen de s’exprimer, une façon de « crier » un peu plus fort jusqu’à ce qu’il soit entendu.


Pourquoi la naturopathie peut vous aider ?

Les causes du SPM

Le plus souvent, plusieurs facteurs entrent en jeu : déséquilibres hormonaux mais aussi carences (vitamines, minéraux, acides gras essentiels), excès (excitants, sucre, sel, tabac) dysbiose intestinale, variations de glycémie, inflammation, stress… Cela signifie qu’il faut agir sur plusieurs causes pour l’influencer, l’éradiquer. La recherche des causes est justement le principe de base de la naturopathie.

Chaque femme est différente. Ce qui fonctionnera pour l’une ne fonctionnera pas pour l’autre. Justement, la naturopathie est une approche centrée sur la personne : pas de protocole magique, un travail précis et individualisé pour choisir avec la cliente les leviers qui lui conviendront, les changements qui lui parleront et lui donneront de l’espoir et du courage pour aller plus loin.

Mon approche

Vous l’aurez compris, le SPM ne sera pas pris en charge en une séance. Je ne délivre pas d’ordonnance, je vous accompagne, et je ne vous laisserai pas tomber, vous ne serez pas seule.

J’agis généralement à trois niveaux :

  • Rééquilibrer : en analysant votre terrain, nous comprendrons les causes principales de vos troubles. Je vous en expliquerai les mécanismes, puis nous mettrons au point ensemble un plan d’action.
  • Agir sur la gestion du stress et des émotions, car c’est primordial dans le SPM.
  • En parallèle, soulager la douleur et les troubles pour répondre à votre demande, et vous donner la bouffée d’oxygène, la force d’adapter votre mode de vie dans la durée.

Enfin, je ne considère pas être la seule personne capable de vous aider. Au-delà des outils naturels que je maîtrise, je n’hésiterai pas à vous orienter vers un thérapeute qui pourra être complémentaire.


Vous avez des questions sur votre situation personnelle ? N’hésitez pas à réserver un appel découverte gratuit en cliquant sur ce lien

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J’espère que cet article vous aura éclairée.
N’hésitez pas à le commenter, ou à me poser vos questions

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